mardi 6 avril 2010

À bout de course! (commentaire de Stéphane)

«Ouvrir un Richard Stark, cousin virtuel (pseudonyme) de Donald Westlake, c’est comme ouvrir un paquet de «Ferrero Rocher» ou un paquet de (ici mettre votre friandise préférée) : vous savez que vous n’arrêterez pas avant d’avoir fini. D’accord, il y a peu de protéines (un peu dans les noix quand même) : pas de portrait en profondeur psychologique, pas de dénonciation d’une classe politique ou économique, pas de catharsis à saveur sociale. Mais vous commencer par croquer du bout des dents (vous avez bon goût, n’est-ce pas), puis vous vous mettez à dévorer, et vous finissez par vous léchez les doigts pour ne rien manquer. Cette histoire, elle vous dit quelque chose : un braquage par des pros qui prévoient tout sauf ce qu’ils ne prévoient pas (sinon il n’y aurait pas d’histoire), ces personnages qui font rire même (et surtout) s’ils font peur. Mais elle est si bien menée, avec ces situations si finement observées, ce rythme si bien ciselé, que vous n’y résistez pas une seconde. En cinq mots Westlake (Stark) nous le prouve à chaque livre, à chaque page : l’efficacité est un art! »
par Stéphane Picher


Richard Stark, À bout de course!, Rivages

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